[Camarade] Communiqué au sujet de S., camarade au pronostic vital engagé à la suite de la manifestation de Sainte-Soline (fr, en, es, de, it)

Dernière mise à jour : 18/06/2023

  • Communiqué du S
  • Communiqué n°4 : Le défi de l’autonomie
  • Communiqué du local Camarade
  • Appel à actions : Nous sommes tous les camarades du S
  • 4 Kommuniqués zur Situation von S., der nach der Repression in Sainte-Soline zwischen Leben und Tod steht (PDF auf Deutsch)
  • 3 comunicados de prensa sobre la situación de S., que se encuentra entre la vida y la muerte tras la represión en Sainte-Soline (PDF en español)
  • 3 communiqués about S., a comrade whose life is at risk following the demonstration in Sainte-Soline (PDF in English)
  • 3 communiqués au sujet de S., camarade au pronostic vital engagé à la suite de la manifestation de Sainte-Soline (PDF en français)
  • Communiqué au sujet de S., camarade au pronostic vital engagé à la suite de la manifestation de Sainte-Soline

Communiqué du S

Source : https://lescamaradesdus.noblogs.org/post/2023/06/17/communique-du-s/

| Français | Español | Italiano |

Salut tout le monde,

Je m’appelle Serge et j’ai été gravement blessé, comme beaucoup d’autres, à la manifestation contre la mégabassine de Sainte Soline du 25 mars 2023. J’ai été atteint à la tête par une grenade, probablement tiré en tendu par un gendarme équipé d’un lanceur de grenade cougar. J’ai subi un grave traumatisme crânien qui m’a mis en situation d’urgence absolue, situation aggravée par le blocage de ma prise en charge par les secours durant la manifestation. Après un mois de coma artificiel et six semaines en réanimation, j’ai été transféré dans un service de neurochirurgie, puis en centre de rééducation. A l’heure actuelle, je ressens d’énormes progrès dans ma faculté à bouger, manger et tout simplement échanger et réfléchir. Le chemin va être extrêmement long mais je suis déterminé à tout donner, à me battre pour récupérer ce qui me constituait, tant physiquement que mentalement. Je le fais évidemment pour moi, mais aussi parce que je pense que refuser d’abdiquer, refuser d’être écrasé par la machine répressive est une nécessité politique, à l’heure où les Etats font le pari de la terreur et de notre passivité.

Je tiens d’abord à remercier celles et ceux qui, dans ce champ de mines, m’ont porté, tenu la main, protégé, promulgué les premiers soins (ralentissement de l’hémorragie, massage cardiaque, intubation etc.) et m’ont tout simplement permis de rester en vie. Je tiens également à remercier les soignants qui, à chaque stade, ont pris soin de moi et m’aident encore aujourd’hui à reconquérir mon corps et ma tête. Je ne peux que vous faire part du bien fou que j’ai ressenti à ma sortie du coma devant la solidarité massive qui s’est exprimée : assemblées, textes, tags, dons, musiques, actions et messages divers de camarades de par le monde. L’écho de vos voix et des rugissements de la rue nous a aidé, mes proches et moi, à ne rien lâcher. Pour tout cela, je vous dis à toutes et tous un grand merci. Vous avez été énormes.

Tout ceci nous rappelle qu’il est primordial qu’aucun tabassage, qu’aucune mise en geôle, qu’aucune mutilation, qu’aucun meurtre ne soit passé sous silence par les forces de l’ordre social capitaliste. Ils mutilent et assassinent tellement souvent que cela n’a rien d’accidentel, c’est dans leur fonction. Beaucoup trop d’histoires dans le monde nous rappellent qu’il n’y a pas plus vrai que la formule « ACAB ». Tous les flics sont bien des bâtards. Ils sont et resteront les larbins de la bourgeoisie dont ils protègent les intérêts et assurent, jusqu’à maintenant, la pérennité.

La classe capitaliste a comme seule perspective la dégradation de nos conditions de vie à une large échelle et tous les prolétaires d’ici et d’ailleurs en font actuellement l’amer expérience. Face aux luttes que nous menons pour contrecarrer ce funeste destin, ils ont clairement fait le choix d’augmenter drastiquement la répression, autant par des nouvelles lois répressives que par le fait de donner carte blanche aux forces de l’ordre, comme à Sainte Soline. Nous devons en prendre acte, et porter collectivement l’idée qu’il est hors de question de participer à une lutte sans des protections efficaces et des capacités de résistance. Nous ne sommes pas des martyrs.

Néanmoins, notre force n’a pas grand-chose à voir avec une histoire de champ de bataille. Notre force, c’est notre nombre, notre place dans la société et le monde meilleur auquel nous aspirons. Contre les quelques organisations de dirigeants et de bureaucrates qui souhaiteraient nous ramener à la maison une fois leur place au soleil acquise sur notre dos, il nous faut mille façons de nous organiser à la base par et pour des solidarités concrètes, à destination des camarades du mouvement mais aussi, et peut-être surtout, à toutes celles et ceux qui rejoindront les élans révolutionnaires futurs.

Force aux camarades actuellement dans le viseur des Etats !

Vive la Révolution !

A vite dans les luttes.

Le S

Communiqué n°4 : Le défi de l’autonomie

Source : https://lescamaradesdus.noblogs.org/post/2023/04/25/communique-n4-le-defi-de-lautonomie/

Notre camarade Serge se bat pour revenir parmi nous et le fait avec une détermination implacable. Ce combat qu’il mène, que nous menons, contraste drastiquement avec l’ambiance de fin de mouvement que l’État, par l’arrogance, la répression et la promesse du pire, tente de faire avaler aux gens en lutte. Alors que les syndicats cherchent à tout prix une porte de sortie pour cacher, tant bien que mal, la déculottée que leur administre le gouvernement depuis maintenant quatre mois, nous sommes nombreuses et nombreux à rester déterminés pour que rien ne se passe comme les tenants de l’ordre social l’espèrent. Mais comment peut-on faire ?

Depuis le 25 mars, les camarades du S tentent d’appuyer les multiples initiatives de débordement qui, selon nous, correspondent au dépassement du train-train syndical, au renforcement de la lutte, à la solidarité offensive, pour la révolution. Il nous tenait à cœur de rappeler, depuis notre position spécifique dans le mouvement, que la solidarité envers les blessés et les enfermés se fait par le renforcement de la lutte, et non dans les seuls méandres du face à face avec l’État et ses tribunaux. Les initiatives de débordement, dont la face émergée brille de mille feux de poubelles dans les rues, se fabriquent dans le mouvement, à l’occasion de rencontres opportunes et d’organisations collectives concrètes pour donner de la force à toutes celles et ceux qui luttent aujourd’hui. L’auto-organisation des prolétaires, qu’il s’agisse de coordinations, de réseaux, de collectifs, de groupes, etc., nous permet d’imaginer la suite, loin du tempo imposé qu’on vomit à chaque dispersion. Le risque dans le moment actuel est de se perdre de vue, que la vague se retire et que chacun échoue dans son trou. La semaine du 1er mai s’annonce comme un moment important, et il ne tient qu’à nous d’en faire une rampe de lancement pour construire nos forces. La semaine d’actions à l’appel des camarades du S, en dédicace aux blessés et aux enfermés, peut s’y prêter, pour renforcer le camp de celles et ceux qui ne lâcheront rien.

Nous ne nous poserons jamais en centralité à rejoindre pour la simple et bonne raison qu’un mouvement sans tête ne se dissout pas et qu’une direction, qu’importe son apparat radical, finit toujours par avoir ses propres intérêts, opposés aux nôtres. La trahison s’impose comme funeste destin et avec elle, la répression tous azimuts de ce qui donne de la force au mouvement. Nous le répétons : qu’importe le régime de gouvernement de la vie capitaliste contre lequel on se bat aux quatre coins du monde, aucune concession ne nous sera faite. Renforcer nos capacités d’auto-organisation, par le biais d’assemblées autonomes, de réseaux de lutte, de groupements spontanés, qu’importe la forme tant qu’elle est horizontale, est peut-être le défi qui s’impose à nous aujourd’hui. Il s’agit là du défi de notre autonomie, pour ne plus avoir à subir les généraux de mouvement et leur encadrement. Nous ne serons jamais de bons petits soldats.

Nous réitérons notre appel à action de la semaine du 1er mai et nous nous engageons à en faire le relai de la façon la plus efficace possible, pour que chacun, selon ses besoins et ses moyens, puisse y participer.

Force aux petits du 20ème parisien que les flics ont essayé de tuer.

Force à Serge et à tous les blessés et enfermés, encore Version PDF!

Vive la révolution mondiale !

Les camarades du S

Ps : N’hésitez à nous faire parvenir les actions de solidarité à s.informations@riseup.net. Nous les relaierons sur le blog lescamaradesdus.noblogs.org et les réseaux Insta (@camarades_du_s) et Tweeter (@CamaradeDuS)

Version PDF

Communiqué du local Camarade

Source : https://camaraderevolution.org/index.php/2023/04/15/communique-du-local-camarade/

| Français | Español |

Le local Camarade, ouvert en 2017, est un espace qui porte des positions et des propositions pour en finir avec la vie chère et le travail à vie, pour la solidarité et l’autodéfense de classe, pour les soulèvements, pour la révolution, contre la dissociation au sein des luttes et des mouvements, contre les catégories du pouvoir du bon et du mauvais manifestant, dans les mouvements de lutte à Toulouse et au-delà.

Serge en est un membre actif depuis son ouverture, ouverture initiée dans la continuité d’une histoire politique dont nombre d’entre nous faisions déjà partie à l’époque. Nous sommes de vieux camarades et amis qui se sont rencontrés dans les luttes qui ont perturbé le train-train quotidien de l’écrasement capitaliste ces quinze dernières années.

La ridicule opération de diabolisation de Serge a rapidement été étouffée par les dizaines de témoignages qui ont répondu à l’appel des camarades du S pour dire qui il est et nous les en remercions chaleureusement. Il ne pouvait en être autrement.

Nous remercions également toutes les personnes qui ont pris soin de notre ami pendant que les militaires le regardaient mourir.

Nous remercions aussi toutes les personnes qui ont témoigné leur solidarité, par des mots, par des actes. Nous reprendrons très vite les activités du local pour nous retrouver et continuer la lutte.

Nous en profitons pour rappeler à tous les politicards qui essaient de capitaliser sur la situation de Serge qu’il ne les aime pas.

Aujourd’hui comme hier, l’État nous fait la guerre. De sainte Soline, au mouvement des retraites, à ceux passés et à venir, l’étau policier constitue sa seule et unique réponse. Derrière le carnage de Sainte Soline l’Etat a d’ailleurs concrètement signifié son intransigeance vis-à-vis de tout ce qui le remet et le remettra en question.

L’État ne peut réfléchir autrement qu’en identifiant un ennemi. Il construit une identité, ici « l’ultra-gauche ». Il mène ensuite une opération de ciblage de cette identité, où les critères d’appartenance sont relativement flous (le Ministre a réussi à inclure la LDH), en espérant que les cercles les plus éloignés du point névralgique engagent un mouvement de retrait pour laisser la police faire son travail et écraser les récalcitrants. Tandis que l’État brandit la menace de l’ultra-gauche, c’est autre chose qu’il veut écraser.

Les groupes politiques qu’il cible ne sont pas le débordement. Le débordement, ce sont nous tous qui luttons contre l’État, contre l’exploitation, ici et maintenant.

Le débordement, c’est quand on ne peut se résoudre à arrêter une grève pendant que les puissants nous crachent à la gueule leur mépris de ce que nous sommes, avec ou sans réquisition.

Le débordement, c’est quand on ne peut pas accepter de rentrer chez soi après un onzième défilé encadré par les syndicats et leur instinct de défaite, la tête chargée de questions sur les thunes qu’on a perdues à faire grève sans y prendre une part active.

Le débordement, c’est quand, après un après-midi dans les gaz, sous les matraques et à portée de LBD, de grenades assourdissantes, de grenades encerclantes et de G2ML, on se dit : « plus jamais ça » et on décide de se protéger de ces assassins assermentés.

Ce débordement, c’est le moment où le mouvement prend une nouvelle dimension. A l’heure actuelle, de nombreuses composantes en sont là et basculent dans l’organisation pratique pour arracher des victoires. Parce que c’est ça l’objectif d’une lutte. Nous devons nous donner les moyens de gagner.

Au prétexte de la vague figure de l’ultragauche, l’État s’attaquera en réalité à nous tous, à toutes les pratiques qui cherchent la solidarité dans la lutte, pour tenir face à lui.

La première victoire, c’est l’unité dans la lutte, le refus de la division. Le débat stratégique sur l’unité se polarise entre deux positions. D’un côté on nous vante l’unité politique derrière la gauche, qui signifie l’extension de l’encadrement du mouvement, des partis et syndicats qui capitalisent sur nos luttes.

A cette unité dans la récupération, nous opposons l’unité dans la lutte, par l’extension du mouvement dans le temps et dans l’espace, par la construction d’un mouvement massif, révolutionnaire et autonome, pour que tout le monde vive bien.

C’est en ce sens que nous appelons à renforcer la solidarité dans les cortèges, entre les prolétaires, entre les secteurs, dans la grève comme sur les blocages et dans la rue et cela partout dans le monde, car la situation de Serge et du mouvement actuel contre le vieux monde parle et résonne dans d’autres contrées du globe. Nous rejoignons aussi l’appel à nous protéger des forces de police et de gendarmerie.

Force à Serge, vive le communisme & l’anarchie.
On continuera jusqu’à la victoire de la Révolution mondiale !

Appel à actions : Nous sommes tous les camarades du S

| Français | Español | Deutsch |

Source : https://lescamaradesdus.noblogs.org/post/2023/04/11/appel-a-actions-nous-sommes-tous-les-camarades-du-s/

A l’heure où nous écrivons ces lignes, notre camarade Serge se trouve dans le coma depuis 15 jours et son pronostic vital est toujours engagé. Nous tenons à remercier chaleureusement tous les camarades dont l’intervention rapide a permis de le maintenir en vie et celles et ceux qui le soignent au meilleur de leurs moyens aujourd’hui. Nous remercions également toutes les personnes qui, d’une manière ou d’une autre, ont fait part de leur solidarité à destination des blessés et des enfermés du mouvement.

Nous assistons, de loin, aux différentes tentatives de récupération par des politicards pour faire leur beurre sur la situation de Serge. Ils se dépouillent pour faire de nos luttes un tremplin afin de renforcer leur position dans le jeu politique. Et pour ça, ils veulent qu’on se tienne sage. Pourtant, ils savent pertinemment que l’État et les bourgeois, dont ils font partie, sont déterminés à ne rien lâcher.

Cette situation n’est pas nouvelle. Elle est mondiale, de la France à la Chine, de la Colombie à l’Iran. Partout, l’espoir des miettes s’estompe. Nos conditions de vie se dégradent aussi vite qu’ils s’enrichissent et partout où on se soulève, nous ne rencontrons plus que la répression et la violence de l’État comme réponse. Dire que le capitalisme n’a d’horizon que la mort, la guerre, la destruction, c’est prendre acte que la solution pour en finir se trouve du côté des luttes contre notre exploitation, des débordements, de nous.

Après des semaines de lutte en France, les directions syndicales et politiques peinent à défendre leur stratégie de maintien de l’ordre face aux millions de prolétaires qui ont donné de leur temps, de leur corps voire de leur vie pour gagner. Nous refusons leur défaite programmée et pour ça, à plein d’endroits, des formes d’organisations ont émergé pour nous permettre de prendre l’initiative et de renforcer la lutte, par les assemblées, par les occupations, par les manifs, par les grèves, par les blocages, par les sabotages. L’essentiel pour nous, c’est de construire l’unité à partir de celles et ceux qui refusent la division de la lutte et qui font aujourd’hui face à l’État. Ce qu’ils ont fait à Serge, ce qu’ils ont fait à tous les blessés et les enfermés, il n’y a pas moyen que ça passe.

Dans cette perspective, nous appelons à poursuivre les actions pour renforcer le mouvement et à les dédicacer à tous les blessés et les enfermés d’ici et d’ailleurs. De nombreuses banderoles ont fleuri dans les cortèges et sur les murs. Des métros portent le nom des blessés. Des chansons sortent. Des occupations et des sabotages se multiplient. Continuons.

Nous demandons également à toutes celles et ceux qui en France et autour du monde se reconnaîtront dans cet appel à faire de la semaine du 1er mai une semaine intensive d’actions contre l’État et le capital : au travail, dans les cortèges, sur les ronds-points, en dédicace à tous nos camarades blessés, tués et enfermés, d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui, qui ne peuvent pas y participer. Non pas dans un sens symbolique ou mémoriel mais bien dans l’objectif de lancer, relancer ou continuer les luttes auxquelles nous participons.
Parce que ça aurait pu être n’importe lequel d’entre nous qui luttons, NOUS SOMMES TOUS LES CAMARADES DU S !

Vive la révolution !

PS : Nous relayons sur le blog lescamaradesdus.noblogs.org et les différents réseaux, l’ensemble des initiatives en dédicace aux blessés et enfermés qui pullulent un peu partout. Pour qu’on relaie les initiatives locales, envoyez-les svp à s.informations@proton.me Si des assemblées/groupes pensent mettre en place des actions fraîches pour la semaine d’action et après, faites-le nous savoir.

Les camarades du S

Communiqué au sujet de S., camarade au pronostic vital engagé à la suite de la manifestation de Sainte-Soline

Source : https://camaraderevolution.org/index.php/2023/03/26/communique-au-sujet-de-s-camarade-au-pronostic-vital-engage-a-la-suite-de-la-manifestation-de-sainte-soline/

Samedi 25 mars à Sainte Soline, notre camarade S. a été atteint à la tête par une grenade explosive lors de la manifestation contre les bassines. Malgré son état d’urgence absolue, la préfecture a sciemment empêché les secours d’intervenir dans un premier temps et d’engager son transport dans une unité de soins adaptée dans un second temps. Il est actuellement en réanimation neurochirurgicale. Son pronostic vital est toujours engagé.

Le déferlement de violences que les manifestants ont subi a fait des centaines de blessés, avec plusieurs atteintes graves à l’intégrité physique comme l’annoncent les différents bilans disponibles. Les 30 000 manifestants étaient venus dans l’objectif de bloquer le chantier de la méga-bassine de Sainte-Soline, un projet d’accaparement de l’eau par une minorité au profit d’un modèle capitaliste qui n’a plus rien à défendre sinon la mort. La violence du bras armé de l’Etat démocratique en est la traduction la plus saillante.

Dans la séquence ouverte par le mouvement contre la réforme des retraites, la police mutile et tente d’assassiner pour empêcher le soulèvement, pour défendre la bourgeoisie et son monde. Rien n’entamera notre détermination à mettre fin à leur règne. Mardi 28 mars et les jours suivants, renforçons les grèves et les blocages, prenons les rues, pour S. et tous les blessés et les enfermés de nos mouvements.

Vive la révolution.
Des camarades du S.

PS : Si vous disposez d’informations concernant les circonstances des blessures infligées à S., contactez-nous à : s.informations@proton.me

Nous souhaitons que ce communiqué soit diffusé le plus massivement possible.

Note de GdC : Des traductions en diverses langues sont disponibles sur le blog Camarade ainsi que sur celui des camarades du S.

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